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Ces hauteurs, exposées aux effets des orages violens, sont souvent battues par les vents, frappées par la grêle, et éprouvent, même à l’aspect du plein midi, des froids plus piquans et plus dangereux que si elles avoient l’exposition du nord. Aussi, la plupart de ces hauteurs, même celles plantées en vignes, offrent-elles l’aspect de la stérilité dans le terrain, truffes blanches fraîches Tuber Borchii et du rachitisme dans les plantes. En approchant du nord, l’aspect du midi semble convenir davantage à la vigne, du moins sous le rapport de sa conservation. On seroit embarrassé, peut-être, pour citer un aussi grand nombre de vins délicats produits à cette exposition, qu’à celle de l’est et du sud-est ; cependant il en est, puisque les côtes de Dizi, de Mareuil, d’Hautvillers, d’Aï, etc., ont le plein midi pour aspect. Il peut cependant résulter de très-graves inconvéniens de cet aspect à l’est. De plus, l’évaporation de l’humidité ne commence que très-tard, à cet aspect : la condensation de l’air y maintient les vapeurs dans la basse région ; la vigne s’y trouve constamment plongée dans une atmosphère nébuleuse, truffes blanches fraîches Tuber Borchii et ses fruits ne mûrissent jamais. Non seulement sa végétation s’y maintient dans les bornes que l’art tend à lui prescrire ; mais par l’action et la réaction des rayons du soleil, c’est-à-dire, par leur incidence et leur réflexion, le vin y acquiert des qualités qu’on ne trouve jamais dans celui qui est récolté aux deux autres extrémités

Pour peu que la superficie du terrain soit disposée à conserver l’humidité ; si le sol est à découvert, du côté du sud-ouest ; s’il est avoisiné par des objets propres à produire des brumes, ou à empêcher leur prompte vaporisation, comme ceux que nous avons cités plus haut, le cultivateur ne vit que de craintes et d’anxiétés, parce qu’en effet les premiers rayons du soleil levant sont les agens des désastres de la gelée. Le sol des coteaux est plus inégal que celui de tout autre site ; plus ils ont de rapidité, plus les inégalités de la terre sont frappantes. Ne seroit-il pas possible que ces deux opinions fussent également fondées en principes, c’est-à-dire que, partout où les vapeurs souterraines procurent aux plantes une quantité suffisante de nourriture, proportionnée à leurs besoins et à l’action de la lumière et de la chaleur sur la sève, l’humidité provenant du voisinage des rivières, fût surabondante et par conséquent nuisible ; et que là, au contraire, où le sol est très-sec ou imperméable à ces mêmes vapeurs, par la nature de quelques-unes des couches intermédiaires, les émanations des rivières fussent un bienfait pour la vigne, et vraiment un moyen de prospérité

Enfin, au moment de la prise de Constantinople, toutes les possessions grecques consistaient en cette seule ville, avec 20 ou 30 bourgades voisines et deux districts de la Morée. En 1261, l’empire ne contenait plus en Europe que la Thrace au S. de l’Hémus, la Macédoine et l’Empire oriental ; en Asie, que la Mysie, la Lydie et un peu de la Lycie et de la Carie ; on le divisait alors en 8 régions : 1° Thrace, Orient, Occident, Grande Vlaquie, Morée grecque ; 2° Bithynie, Cilbianum, Mageddo. Les conquêtes de Justinien firent ajouter aux 59 ou 60 provinces qui composaient cet empire : 1° l’Afrique, la Numidie, les 3 Mauritanies ; 2° 4 districts espagnols, dans la Carthaginoise, la Bétique, la Lusitanie, la Gallécie ; 3° l’Italie entière. Instruit dans les belles-lettres et les saintes Écritures, il enseigna la grammaire pour subvenir aux besoins de sa famille, remplaça Clément, son maître, dans la direction de l’école chrétienne d’Alexandrie, se signala dès lors par une rigidité de principes et de mœurs qu’il poussa au point de se mutiler pour se soustraire à toute tentation, donna des leçons publiques à Césarée en Syrie, se rendit à Athènes pour secourir les églises d’Achaïe, et reçut les ordres en 230 à Jérusalem

L’exécution ne fut pas irréprochable sans doute, ce n’était pas avec deux répétitions seulement qu’on pouvait en obtenir une parfaite pour des œuvres aussi compliquées. Nous pensons qu’on peut rapporter à la différence de nature et de position des couches inférieures de terre, celle qu’on observe dans la qualité des produits d’un sol si égal, d’ailleurs, dans toutes ses parties extérieures. Pour nous autres cultivateurs, il faut entrer dans beaucoup plus de détails. Nous n’entendons pas parler d’un livre tel qu’il en existe déjà quelques-uns, dans lesquels on se contente de dire : ici commence, là finit le filon d’une telle ou telle mine ; à telle distance, vous trouverez une carrière de marbre ou une assise de craie, ou une mine de charbon de terre qui se prolonge jusqu’à tel endroit, son plan ayant tel ou tel degré d’inclinaison. Les réponses que nous avons reçues à cette question, de la part des cultivateurs qui ont bien voulu nous communiquer les lumières que nous avons réclamées de leur zèle, sont en pleine contradiction les unes avec les autres ; et toutes n’en sont pas moins fondées sur l’expérience et d’après de bonnes observations

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